C’était avant les Qataris, Mamadov, et le plan Leproux. Des tests ADN ont même été effectués, alors qu’on met six mois à les avoir dans une affaire criminelle!» Six ans après, les protagonistes de la fameuse banderole, qui avaient plaidé «la blague potache à la Charlie Hebdo» devant le tribunal de Bobigny, ne s’en sont toujours pas remis. «Pas des skinheads d’extrême droite, hein. 500 euros d’amende et un an d’interdiction de stade, «une quasi relaxe» estime Me Pichon. «L’impact qu’elle a eu a été dramatique, déplore un ancien leader des supporters de Boulogne. Try watching this video on www.youtube.com, or enable JavaScript if it is disabled in your browser. On était vraiment dans la surenchère verbale, avec une disproportion ahurissante des moyens judiciaire employés. «Quelque soit le sujet, les questions, et la personne, personnellement ça ne m'intéresse pas», a coupé court l'une des personnes concernées, poursuivie comme les autres pour «provocation à la haine et à la violence dans le cadre d'une enceinte sportive». — Mis à jour le 17/10/14 à 11h48. Une fois le soufflé retombé, la condamnation est pourtant légère. Sans regret aucun pour Guy Delcourt, alors député-maire de Lens. Choix de consentement © Copyright 20 Minutes - La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM, Lens-PSG: Six ans après, la banderole anti Ch’ti est presque oubliée, En mars 2008, la banderole «Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis» brandie au Stade de France affolait le foot français…, - La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM, passée à la postérité dans le virage des Boulogne Boys, aboutit rapidement à la mise en garde à vue de cinq supporters parisiens, On était vraiment dans la surenchère verbale, «Un certain public a été éliminé des stades et le comportement des supporters du PSG. PSG / Lens (2008) Le film "Bienvenue chez les ch'tis" est un carton, cette banderole fera couler beaucoup d'encre: 'Pédophiles, chômeurs, consanguins, … La plupart ont refusé catégoriquement de replonger dans cet épisode tourmenté. La (mauvaise) blague ne fait rire personne, surtout pas le président de la République, Nicolas Sarkozy, présent en tribunes ce soir-là. Sport Lens-PSG: Six ans après, la banderole anti Ch’ti est presque oubliée, FOOTBALL En mars 2008, la banderole «Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis» brandie au Stade de France affolait le foot français…, Publié le 16/10/14 à 20h09 Les «boys», c’était un groupe fédérateur, une manière, non pas de gérer la tribune, mais que ça ne parte pas dans tous les sens. Mais l’affaire marque un tournant décisif dans la gestion politique des groupes de supporters parisiens. «Il faut se rappeler la tempête médiatique. «Un certain public a été éliminé des stades et le comportement des supporters du PSG n’a plus rien à voir, même si ce sont des lampistes qui ont payé pour les autres» Des lampistes qui, cette fois, ne passeront pas leur soirée de vendredi à Saint-Denis. La traque, qui débute dès le lendemain, aboutit rapidement à la mise en garde à vue de cinq supporters parisiens. «Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch’tis», quelques semaines après la sortie du film de Dany Boon. — Capture d'écran/20 Minutes C’était avant les Qataris, Mamadov, et le plan Leproux. Cela a été le début de la descente aux enfers pour nous». Mon client avait 22 ans, et son profil, ce n’était pas école de commerce, mais pas loin» se souvient maître Pichon, avocat d’un des prévenus. Les Boulogne Boys sont dissous par le ministère de l’Intérieur en avril 2008, malgré leur prise de position contre la banderole. Un samedi de mars automnal, une finale de la coupe de la Ligue ordinaire entre Lens et PSG, deux puissances moyennes du foot français, et une banderole passée à la postérité dans le virage des Boulogne Boys. La banderole incriminée lors de Lens-PSG, en mars 2008 au Stade de France.